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116-120 sur 178

Vers les 1/2 finale des Championnats du Monde

mercredi 27 avril 2016 23:23:00 Europe/Berlin

Il ne reste que 4 prétendants au titre.

Le championnat qui défie tous les pronostics.

Les bookmakers anglais ont du se régaler : quart de finale totalement imprévisibles. Trois joueurs parmi les 8 qualifiés ne sont pas dans le top 16. Après le numéro 1, Marc Selby, on saute directement  au n° 8, John Higgins !

Ding Junhui.

Sur le papier il est difficile de faire des pronostics, trop d'éléments rentrent en compte !
Compte tenu des tours précédents on s’attendait à un match équilibré entre Marc Williams et Ding JunHui : ce dernier s’est qualifié en un temps record, battant Williams 13-3.
Rien à dire tellement la victoire a été nette et a semblé facile. Ding JunHui a été impressionnant depuis le début des Championnats : on le retrouvera sans doute en finale, à partir de dimanche.

Marc Selby.

Kyren Wilson, sortant des qualifications nous a fait une telle impression lors des tours précédents qu’il était difficile de faire un pronostic pour son match contre le numéro un, Marc Selby. Le match a tenu ses promesses : Selby a démarré très fort, laissant penser que ce ne serait qu’une formalité. Mais le jeune Wilson a confirmé tout le talent qu’il avait montré pendant les tours précédents. Malgré une belle remontée, il a du s’incliner (13-8)  l’avance de Marc Selby étant presque impossible à combler. A noter que, pour compléter la belle impression, laissée pendant ces Championnats du Monde, Wilson s’est offert le luxe du meilleur break de la compétition avec un total de 143 points à l’avant dernière frame.

Alan Mc Manus.

Match très attendu que celui qui oppose John Higgins, le plus régulier du tournoi, au revenant Allan Mc Manus, le plus âgé, issu également des qualifications.
Là encore sur le papier l’avantage allait à une large victoire de John Higgins. Même Mc Manus n'y croyait pas : il avait fait le check out de sa chambre le matin même ! Et une fois de plus les pronostics ont été démentis. Match très serré, Mc Manus faisant preuve d’une grande régularité, a collé au score en permanence, ne permettant jamais à Higgins de le lâcher, jusqu'à remonter à 11-11.
C'est dans les vieux pots (Mc Manus est le joueur le plus agè à atteindre la demi finale depuis 32 ans)...Alan a continué à jouer avec sérieux, Higgins ne s'attendait sans doute pas une telle résistance : Alan se retrouve en demi (13-11) où il rencontrera Ding Junhui. Le combat sera rude !

Marco Fu.

Le plus difficile a surement été pour Barry Hawkinks : à peine remis de sa victoire lors de la dernière manche lundi soir contre le favori RonnieO’Sullivan, il a dû retrouver Marco Fu, qualifié deux jours plus tôt.
Le prévisible est arrivé : au cours de la première session Marco Fu a pris un avantage énorme 7-1, considéré comme presque insurmontable. Mais impossible n’est pas Hawkins : frame après frame il est revenu dans la partie, jusqu’à 10-9, s'offrant même une potentielle bille d'égalisation à 10-10, qui a été le tournat de ce match.
Le mental est une partie importante de la victoire : la machine si bien réglée, s’est alors déréglée, laissant Marco Fu, malgré de très grosses fautes, s’envoler vers la victoire (13-11)
Lors de la remontée de Barry, Marco Fu n'a jamais montré la moindre marque d'inquiétude. Puis il a joué chaque bille comme si sa vie en dépendait, avec une intensité de concentration et un calme rares.Il a surement mérité sa demie finale.

Que retenir de ces demi finales ?

Deux joueurs asiatiques en demi ; du jamais vu, tellement on est habitué à ne voir que des anglais à ce stade du Championnat.
Le numéro un mondial et un joueur issu des qualifications. Le grand écart.
Le joueur le plus agé en demi depuis 32 ans.
Un pronostic : Ding JunHui - Selby en finale.

Demi Finale Championnats du Monde

And the Winner is ...

lundi 2 mai 2016 23:12:00 Europe/Berlin

Marc Selby.

Un championnat assez surprenant.

Ce championnat du Monde nous a réservé de nombreuses surprises. En quart de finale trois joueurs ne faisaient pas partie du top 16. Seul le numéro un mondial, Mark Selby, a su résister : outre Mark Selby, la demi-finale comprenait pour la première fois deux joueurs issus des qualifications : Ding JunHui (n° 17) et Alan Mac Manus (n° 29) et Marco Fu (n° 14). L’élagage a été exceptionnel !
C'est également la première fois que deux joueurs asiatiques se retrouvent en demi-finale.
On est également loin des records de précocité de Stephen Hendry : Marco a 38 ans et Mc Manus 45 ans, le joueur le plus âgé à atteindre une demi-finale depuis Ray Reardon en 1985 ! Mieux vaut tard que jamais !!!
Pour ces demi-finales le décor change : on enlève une table et on repositionne l'autre au milieu de la scène. Chaque demi-finale se joue au meilleur des 33 frames en 4 sessions de 8 frames réparties sur 2 jours, vendredi et samedi.

Ding Junhui vs Alan Mc Manus.

Sur le papier le combat était inégal. Malgré les belles prestations de Mc Manus aux tours précédents, Ding JunHui pouvait logiquement prétendre à être le premier Chinois à atteindre le stade de la finale.
Après un excellent départ permettant à Ding de de mener 6-2 à la fin de la première session, accentuant à puis 9-3 au début de la seconde, tout laissait penser que les jeux étaient faits. C'était sans compter sur la ténacité d'Alan, gagnant 5 frames de suite pour recoller à 9-7, puis à 9-8.Ding Mc Manus
Très concentré Ding a repris le contrôle du match, ratant de très peu un break de 147, pour finir la troisième session avec les 4 frames d'avance qu'il possédait à la fin de la première manche, terminant à 14-10 vendredi soir.
Il lui a suffi de maintenir cette pression pour conserver cet écart acquis au début du match pour remporter la première demi-finale 17-11 lui ouvrant les portes de la finale et peut-être la possibilité de devenir le premier non Anglais à remporter la finale après Neil Robertson en 2010 et peut être le troisième joueur issus des qualifications à devenir Champion du Monde Les deux autres sont Shaun Murphy en 2005 et Terry Griffiths en 1979, ce dernier étant actuellement le coach de Ding !).
A noter au passage que Ding établit un nouveau record de 7 centuries au cours d'un match : il a fait 11 centuries depuis  le début du tournoi, ce qui lui permet d'espérer battre le record de Stephen Hendry de 16 centuries en 2002. Il bat également le record de matches joués aux Championnat du Monde : la finale sera son 8ème match depuis le début des qualifications le 8 Avril !
Pas moins de 100 millions de fans Chinois seront devant leur téléviseur ce week-end pour la finale.

Mark Selby vs Marco Fu.

Quand le numéro 1 rencontre le n° 14, le choses devraient être simples. Mais Mark Selby n'a jamais semblé au mieux de sa forme, alternant des coups magiques et des erreurs incompréhensibles.
Le match a été beaucoup plus serré et incertain que l'autre demi-finale.
Menant 5-3 à la fin de la première session, Mark Selby n'a pu faire autrement que de laisser Marco Selby FuFu égaliser à 8-8 à l'issue de la seconde. Le joueur de Hong Kong a maintenu la pression et terminé la troisième session à 12-12 samedi après-midi.
La dernière frame de cette troisième session a duré une éternité : 1 heure 16 minutes and 11 secondes, record depuis que les Championnats se déroulent au Crucible.
C'est au cours de cette session qu'est arrivé un évènement très rare : l'embout de Marco Fu s'est décollé alors que celui-ci remettait de la craie. Contrairement à un joueur de tennis qui a plusieurs raquette, un joueur de Snooker n'a qu'une seule queue de billard, celle-ci étant comme le prolongement de son bras, il serait très compliqué pour un joueur de changer de queue de billard pendant un match. La solution a donc été de lui recoller son embout, tâche à laquelle s'est attachée l'arbitre de la finale, Mr Paul Collier. Pourquoi ne pas avoir changé d'embout ? Tout simplement parce qu'une fois posé, l'embout doit être préparé et testé, ce qui prend énormément de temps.
La dernière session, décisive pour désigner le second finaliste a tenu toutes ses promesses et a été à l'image des précédentes : Embout décolléaucun des deux joueurs ne parvenant à décrocher l'autre, Marco Fu prenant une seconde fois l'avantage pour mener 14-13.
C'est d'ailleurs dans cette 37ème manche qu'est arrivé un évènement assez rare au snooker. L'index de Marco Fu, devant jouer la bille blanche au milieu de plusieurs rouges, a touché une de celle-ci, sans que l'arbitre du match ne voie la faute. Il est pratiquement impossible que Marco Fu ne se soit pas rendu compte de cette faute. Le Snooker étant un sport de gentlemen, un joueur qui commet une faute, la signale toujours à l'arbitre, si celui-ci ne l'a pas vue. Marco ne l'a pas fait, s'attirant les foudres des réseaux sociaux.
Les dieux du Snooker semblaient avoir des difficultés à choisir le finaliste ! A 15-15 Mark Selby a réalisé la manche parfaite pour mener 16-15, à une frame de la finale. La manche suivante s'est également révélée épique : au terme d'une bataille de plus d'une heure, nous offrant un niveau technique et tactique exceptionnel, avec des snooks improbables, Mark Selby a enfin dénoué la situation l'emporter 17-15, lui donnant accès à sa troisième finale, deux ans après l'avoir gagnée.
Comme il l'a dit en salle de presse après le match, il lui faudra relever son niveau de jeu s'il ne veut pas que le trophée parte en Chine pour la première fois !

La finale : Mark Selby vs Ding Junhui.

La finale, évènement national en Angleterre se joue en 35 Frames, réparties sur 4 sessions en deux jours : dimanche et lundi, celui-ci étant férié.
Finale logique sur l'ensemble du Championnat. Mark Selby fait honneur à son rang de n° 1 mondial. Ding JunHui est récompensé de sa régularité.World Snooker Championship 2016 Final
Première session de 8 frames dimanche après-midi. Mark Selby a changé d'embout : ce qui semble être un détail pour le commun des mortels, est considéré comme une prise de risque incroyable à ce stade de la compétition, tellement la réponse de l'embout est un élément important du jeu. Le risque a été payant : Mark n'a laissé aucune chance à Ding au début de cette session allant jusqu'à mener 6-0 ! La session se termine sur le score de 6-2.
La seconde session (9 frames) prend une tournure totalement différente, à un point qu'on se demande si on assiste au même match : Ding JunHui retrouve son jeu, Mark Selby commet quelques erreurs : le score à la mid session interval est de 7-5.
La seconde session voit Mark Selby retrouver son jeu, mais aussi Ding retrouver la confiance qui lui a fait défaut au début du match. Match très tactique, avec de fabuleuses billes de défense, aucun joueur ne voulant prendre de risque. La 15ème manche en est la preuve : 66 minutes de jeu ! On assiste à une véritable guerre des nerfs : l'arbitre a même proposé un re-rack (le jeu n'évoluant pas, l'arbitre propose d'annuler la frame), prouve que chaque coup est joué comme un coup décisif. La seconde session se termine sur un avantage de 3 manches à 10-7.
La première session du lundi après-midi (8 frames) ressemble à la dernière de la veille : une énorme concentration pour les deux joueurs, alternance du meilleur et du moins bon. Ronnie O'Sullivan a peut-être raison : la durée du Championnats (17 jours) fait qu'il est extrêmement difficile d'être à son meilleur niveau aussi longtemps. La finale sur deux jours est un exercice terriblement éprouvant : ce qui donne des coups fabuleux et des ratages surprenants. On continue donc de jouer au chat et à la souris : dès que Ding Junhui revient trop près de Mark Selby, celui-ci tente de reprendre un peu de distance au score.
C'est ce qui s'est encore passé cet après-midi : score final 14-11.
Dernière session de cette final : le premier qui atteint 18 frames est Championdu Monde). 19 heure anglaise, des millions de téléspectateurs anglais, des dizaines, voire des centaines de millions en Chine. 4 frames pour Mark. 7 pour Ding : le suspense est total !
Mark Selby met une pression énorme dès la première frame, jouant chaque bille avec une concentration et une détermination maximum, l'important étant de mettre DIng à 7 manches du titre, Mark n'étant plus qu'à 3 manches.
Un peu de chance sur le suivante, la manche se termine sur la noire : a "tremendous pot", comme dit notre ami John Virgo, qui commente sur BBC2. Le titre est à 2 frames.
Plusieurs fautes de Mark, trop de prises de risque, un jeu parfait de Ding lui permettent de revenir à 16-13 à la mid session interval.
Comme d'habitude la BBC profite de ce moment pour diffuser quelques moments importants ou faire quelques annonces : On a ainsi appris que Barry Hearn, World Snooker Chairman, n'avait pas l'intention de délocaliser les Championnats du Monde en Chine. Les larmes aux yeux, Steve Davis nous a expliqué que le décès de son père cette année l'a décidé à mettre fin à sa carrière professionnelle.
Au retour Ding reprend la main, et gagne la première manche. A 16-14 la tension devient insoutenable : Si Mark gagne la manche, il n'est plus qu'à une frame du titre. Si Ding la gagne il revient complètement dans le match et tout est alors possible. Ding craque le premier, après 52 minutes permettant à Mark de mener 17-14, à une manche du titre.
La dernière manche semble être une formalité, Mark s'appliquant sur chaque bille : la logique est respectée : le numéro 1 mondial devient Champion du Monde pour la seconde fois sur le même score : 18-14.
Marc Selby Champion du Monde

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Rebond des billes sur les bandes.

lundi 9 mai 2016 08:51:00 Europe/Berlin

Rebond d'une bille sur les bandes

La théorie du rebond d'une bille de billard.

Pour les amateurs de billard qui ont eu la chance de suivre les Championnats du Monde de Snooker lors des deux dernières semaines d’Avril plusieurs choses ont pu sembler surprenantes.
Parmi celles-ci (nous reviendrons dans un post ultérieurement sur d’autres points "étonnants"), le fait qu’à ce niveau de jeu il semble presque impossible de "snooker" son adversaire ("Snooker" consiste à placer la bille blanche derrière une bille, généralement de couleur de telle façon qu’au coup suivant que l’adversaire ne puisse jouer la bille rouge en direct et doit donc utiliser les bandes). Quelle que soit la qualité du "snook", l’adversaire parvient, dans la presque totalité des cas, à toucher la bille souhaitée. Les rares fois où il n’y parvient pas relève plus d’une volonté de ne pas laisser de possibilité de jeu à l’adversaire : il faut donc toucher la bille rouge et faire en sorte que le positionnement de la bille blanche ne laisse aucune ouverture à l’adversaire, ce qui ajoute une difficulté supplémentaire énorme. Sans celle-ci on peut affirmer qu’un joueur de ce niveau trouvera pratiquement toujours la façon de sortir de ce "Snook", ce qui est très impressionnant !
Ceci est parfaitement illustré ici (Marc Selby vs Marco Fu en demi-finale des derniers Championnats du Monde) : la bille blanche, en haut de la table, doit toucher la bille rouge en bas de la table. Mais la marron empêcheDésnookeage et repositionnement de la bille blanche de la toucher directement : il faut alors utiliser les bandes (deux bandes ici). Comme indiqué précédemment et visible sur cette photo, pour les joueurs de ce niveau c'est très facile, il suffit de visualiser les angles et imaginer le parcours de la bille blanche. Mais en fait la situation est très compliquée : Marco Fu mène de 26 points. Visant la rouge, il y a un risque important de toucher la noire (faute à 7 points) ou la rose (faute à 6 points), mais surtout de laisser à Marco Fu une chance importante de gagner la manche : toucher la blanche revient dégager la rouge  de la bande (donc la rendre plus facile à jouer) mais surtout, la zone étant très dégagée, laisser la blanche en position de rentrer très facilement la rouge : le reste est une formalité pour Marco Fu, compte de son avance. Le challenge est donc de frapper la bille rouge assez fort pour la dégager de cette zone, tout en conservant la blanche en bas de la table, essayant de la "cacher" derrière la bille noire.
Pour la petite histoire l'objectif a été très largement dépassé : Mark Selby en se désnookant a rentré de façon improbable et avec une chance énorme, la bille rouge (en suivant au millimètre près le tracé virtuel) dans la poche du milieu à gauche sur cette image et ensuite "vidé" la table pour remporter cette manche : l'art de transformer un énorme problème en une magnifique victoire !
Et pourtant, aussi compliqué que cela puisse paraître, ce n'est une simple question de géométrie, avec un postulat de base : quand on frappe une bille et que celle-ci touche une bande, l’angle rentrant est toujours égal à l’angle sortant, sous condition que la bille ait été frappée sans y mettre d’effet : ce qui d’ailleurs est presque toujours le cas dans un match de snooker où le joueur va chercher la trajectoire idéale, sans effet, en utilisant une, deux, trois voire quatre bandes pour atteindre son objectif. Il arrive d'ailleurs de plus en plus souvent que les techniciens qui retransmettent le match à la télévision, dessinnent la trajectoire idéale et c'est presque magique de voir que la réalité suit pratiquement cette dernière.
Il n’en va évidemment pas de même au billard français (carambole) ou lors de trick shots : dans ce dernier cas les effets sont énormes au point qu’une bille peut traverser la table et revenir, sans toucher quoique ce soit, comme par magie. Les multiples vidéos que nous vous avons présentées sur notre site, dont celles de Florian Kohler en sont un témoignage frappant. Mais là contrairement au snooker, le repositionnement de la bille blanche n’est évidemment pas l’objectif principal !
A noter que les billards américains possèdent, sur le cadre de bandes, des marques incrustées, appelées repères, qui permettent de calculer ces angles avec plus de précision.
Le snooker, lui, ne possède aucune marque de ce type, obligeant les joueurs à jouer presque à l’aveugle, ce qui rend la tâche encore plus difficile. Il faut noter que le snooker est le plus grand des billards : la diagonale faisant presque 4 mètres, une bille "snookée" l’est généralement dans un coin et la bille à toucher se trouvant dans un autre coin situé souvent sur la diagonale opposée. Ajouter les obstacles constitués par une bille au moins, mais souvent plusieurs, la difficulté devient souvent phénoménale.
On comprend alors facilement que lors d’un match de snooker si le jeu de base consiste à empocher une bille rouge suivie d’une bille de couleur, il est surtout impératif de prévoir, à chaque coup, que si le joueur rate son empochage, il ne faut laisser aucune possibilité à l’adversaire : on a ainsi vu un match, très tactique et éminemment technique en finale durer 1 heure et 6 minutes (quand la moyenne est souvent inférieure à 30 minutes).
Revenons donc à la théorie concernant le rebond d’une bille sur une bande.

La théorie.

Le schéma ci dessous montre le rebond sur les bandes d'un billard pour expliquer les angles d'incidence et de réflexion.

L'angle BMM' (angle d'incidence ou angle rentrant) est égal à l'angle de rélexion (ou angle sortant) M'MQ. D'autre part les angles BMQ et MQM' sont supplémentaires (leur somme est de 180°).

On peut donc en déduire que les droites (BM) et (QM') sont parallèles. Cette propriété (et on le voit clairement sur l'animation) peut s'avérer très pratique pour chercher le bond rebond sur une bande. Ceci est particulièrement vrai pour billard Français où ce type de rebond est de toute première importance. Comme indiqué ci-dessus il est capital lors d'un match de snooker, car contrairement aux autre types de billard, il n'y a pratiquement jamais d'effet dans la bille, la règle géométrique est donc parfaitement respectée.

Il est à noter que ce parallélisme n'existe que parce que l'angle est droit. Ceci est du, on l'aura compris, à la propriété d'égalité des angles alterne-internes, alterne-externes et correspondants. Et ne peut donc être vérifié que sur un billard avec quatre cotés perpendiculaires.

Loi de la réflexion.

Le rayon lumineux est dit incident avant d'avoir rencontré la surface réfléchissante, il est dit réfléchi après.
Le point de rencontre du rayon incident et de la surface réfléchissante est appelé point d'incidence.
La droite orthogonale à la surface réfléchissante au point d'incidence est appelée normale (à la surface réfléchissante).
Le plan contenant le rayon incident et la normale à la surface réfléchissante au point d'incidence est dit plan d'incidence.
L'angle orienté θ1 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon incident est dit angle d'incidence.
L'angle orienté θ2 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon réfléchi est dit angle de réflexion.

Rebond d'une bille de billard

Comment cela fonctionne ?

Supposons que la bille A doive atteindre le point B. Méthode : On imagine une bande qui passe par A et B
Il faut alors choisir le point E de la bande tel que la réflexion AEF soit correcte (incidence = réflexion).
Simple à dire ou à expliquer, sans doute plus difficile à faire : reste à vous entraîner : les joueurs de billard sont des génies de la géométrie qui s'ignorent.
Comme Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, le joueur de billard fait de la géométrie sans s'en rendre compte !

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Championnat d'Europe de FootBall

lundi 16 mai 2016 08:44:00 Europe/Berlin

Championnat d'Europe de FootBall.

Le 15e championnat d'Europe de football se déroulera en France du 10 juin au 10 juillet 2016, c’est-à-dire dans environ 3 semaines.
L’occasion pour de nombreux fans de football de se réunir entre copains pour assister ensemble aux matches, et souvent, après ou avant de se faire plaisir lors d’une partie de baby.
L’occasion aussi pour nous de faire le point sur la gamme complète, pour tous les âges, pour tous les prix, des baby-foots que nous vous proposons.

Petits budgets.

Deux modèles sont vraiment idéaux en entrée de gamme. Signés Riley, la marque la plus connue en Europe,Baby foot Riley ils sont pliables (ce qui permet de les ranger dès que la partie est terminée, et ainsi gagner de la place.). Entre 229 euros, modèle en bois naturel pour se faire plaisir au moindre coût et 259 euros, modèle au look très moderne, de couleur blanche et offrant de barres télescopiques pour assurer une sécurité maximum.
Parce qu’on peut adorer le football et être attentif à l’environnement, nous proposons des baby-foot en carton recyclé ! Aussi surprenant que ça puisse paraître les deux modèles proposés (en blanc et naturel) sont d’une stabilité parfaite. Une belle façon d’allier plaisir avec environnement pour un prix plus que raisonnable.

Budgets Moyens.

Sur les différents sites de vente en ligne, dans cette gamme, on trouve tout et n'importe quoi, du pire au meilleur. Il faut être extrêmement vigilant et vérifier les points les plus importants, ceux qui font que votre baby deviendra un véritable objet de plaisir ou votre pire cauchemar !
Baby BoltonLe tapis d’abord : il doit être en Gerflex, le seul revêtement qui vous assure un roulement idéal des balles, une tenue parfaite dans le temps, un jeu silencieux et le meilleur contrôle de balle possible.
Les barres : elles sont évidemment télescopiques en acier rectifié pour une solidité à toute épreuve. Sur nos modèles nous avons augmenté le diamètre de cette barre pour avoir une meilleure stabilité,  augmenté la longueur des barres internes pour une meilleure solidité et ajouté une bague plastique pour un coulissement aussi silencieux que possible.
Les joueurs ensuite : en métal peint, ils sont vissés (et non collés), ce qui facilitera grandement la possibilité de le changer pour quelque raison que ce soit.
Le confort de jeu : Le terrain est tracé, comme un véritable terrain de football pour donner une véracité parfaite aux conditions de jeu. Les Plinthes sont en bois massif avec un léger galbe sur laBaby Bolton partie supérieure pour donner un jeu plus fun. Les pieds des joueurs sont arrondis pour permettre un meilleur contrôle des balles. Les poignées : nos babys sont fournis avec deux jeux, car en France on joue avec des poignées longues ou rondes en fonction de la région !
L’esthétique : Une main courante gris argent, pour une meilleure finition et une esthétique incomparable. Des cages de but en aluminium chromé, rendant les gamelles possibles comme sur les babys les plus chers du marché. Deux compteurs de points intégrés aux buts de couleur bleues et rouges (ou noir et blanc pour les babys de couleurs noires et blanches.). Des patins anti dérapant sous les pieds pour une stabilité parfaite.
Et pour que votre baby s’adapte parfaitement à votre intérieur, ce modèle Bolton est disponible en 3 couleurs au choix, noir, blanc et chêne clair … pour un prix de 450 euros environ.

On se fait plaisir !

Le Championnat d’Europe n’a lieu que tous les quatre ans : une bonne raison pour se faire plaisir !
Nous vous proposons un choix très important et, parce que ça ne coûte rien d’être un peu chauvin, surtout des baby-foots de fabrication Française. Vous n’aurez que l’embarras du choix entre les différentes marques que tout le monde connait : Bonzini, Sulpie, Stella ou encore Petiot.
Baby Bonzini ClubLequel choisir ? Impossible de répondre à cette question. Ces 4 sociétés sont des institutions en France, connue depuis la nuit des temps. Les prix vont de 1 000 à 1 600 euros : votre budget vous permettra peut-être de choisir ! La qualité est évidemment en rapport avec le prix : même si tous les modèles proposés sont d’excellente qualité, un modèle à 1 600 euros proposera forcément plus d’options que celui à 1 000 euros.
Faute de pouvoir vous orienter vers un choix objectif, nous allons prêcher pour notre paroisse : nous avons développé avec la société Bonzini et NG System un baby qui est le compromis idéal entre le baby que vous trouverez dans les bars et le baby pour particuliers : le baby Bonzini Club. Partant du B90 Bonzini, nous avons ajouté un traçage de terrain pour apporter un meilleur réalisme au jeu, déplacé la sortie de balle du coté vers le milieu pour avoir exactement la même chose que le baby que vous retrouvez dans les bars et enfin modifié l’intérieur de la cage de but pour faciliter les gamelles. L'excellence à un prix raisonnable !

Comme vous le voyez tout est possible avec un petit double bémol : Un baby est un meuble assez volumineux : il faut donc prévoir une semaine pour être livré. Le Championnat commençant dans 3 semaines il ne faut pas perdre de temps. Le second bémol est que, compte tenu de la forte demande depuis plusieurs semaines, plusieurs modèles sont en voie d'épuisement : contactez nous pour tout renseignement afin de ne pas avoir de mauvaise surprise.

Lambert is back

lundi 23 mai 2016 08:47:00 Europe/Berlin

Lambert is back ...

Christophe est de retour.

Nous en étions restés, dans notre dernier article au mois de Mars, sur une légère déception quant aux résultats de Christophe Lambert : après avoir gagné le BlackBall Master en Janvier, Christophe avait perdu en finale doBlackBall à Albiuble des Championnats du Monde IPA qui se déroulaient du 2 au 7 Février 2016 à Bradford en Angleterre avec Roger Dumortier (cette défaite a laissé un goût amer à tous : menant 6-4, à 1 point du titre, la paire Française se fait remonter et perd dans l’épreuve de la "mort subite". Il faut dire également que dans la paire Anglaise figurait Gareth Hibbott, Champion du Monde en individuel !), puis défaite une semaine plus tard lors de l’une des neuf étapes du Championnat de France de Black Ball, (compétition réservée aux 32 meilleurs joueurs Français de Pool anglais, reconnaissables facilement grâce au tee shirt gris avec l'écusson BCE.) organisée par le Billard Club Arlésien au gymnase Jean-François Lamour : Après un parcours assez facile jusqu’à la finale, Christophe s’est fait battre 7-4 par Yannick Beaufils, en très grande forme.

Nous avions alors tenté d’expliquer ces deux défaites consécutives, même s’il n’y a rien de déshonorant de perdre une finale de Championnat du Monde ! Tout joueur de Billard rêve de pouvoir atteindre un jour ce niveau, mais Christophe est tellement exceptionnel, nous a tellement habitué à presque tout gagner, que la moindre petite défaillance nous fait craindre le pire. Par ailleurs sa  défaite en finale des Championnats du Monde est à mettre en relief avec sa victoire au British Professional Breizh Pool RabatChampionship en 2014 où il avait battu Graig Marsh 9-8, le match se jouant aussi sur la manche décisive qui avait, cette fois-ci, sourit à Christophe.

La Coupe de France BlackBall organisée à Albi du 5 au 8 mai, en partenariat avec L’association Black Cats 8 Pool a été l’occasion pour Christophe de nous rassurer. Après un parcours sans faute malgré un niveau très relevé comme d’habitude lors des BlackBall master, il s’est retrouvé en finale face à son ami de longue date et partenaire lors des Championnats du Monde en double, Roger Dumortier. Finale très disputée gagnée par Christophe 7-5.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la sélection des équipes de France qui participeront au Championnat du Monde BlackBall du 11 au 16 octobre 2016 à Killarney en Irlande a été annoncée dans la foulée : Christophe, comme on pouvait s’y attendre, sera capitaine de l’Equipe A.

En attendant Christophe va s’envoler vers une de ses destinations préférées, quand il s’agit de billard : le Maroc. En effet la 5ème édition de l’Open de Breizh se déroulera du 27 au 29 Mai à Rabat, avec Christophe en Guest !

Retour sur une carrière impressionnante.

Agé aujourd’hui de 36 ans, c’est à 12 ans qu’il découvre le billard. Dans son Pas de Calais natal, il allait gouter chez sa grand-mère tous les soirs et un jour un trophée posé sur une cheminée l’a amené à poser la question de savoir à quoi celui-ci correspondait : Son oncle jouait au billard dans un club et était considéré comme un champion dans la région. Ce dernier lui propose de venir découvrir l’ambiance du club : quelques billes plus tard Christophe avait compris que son chemin se trouvait dans cette direction. Il se fait offrir un billard de table à Noël : c’est alors que les "week-end billard non stop" commencent.Lambert à 18 ans
Entrée dans le circuit junior à 14 ans, championnat régional la même année. Puis Champion de France et d’Europe dans la foulée. A 16 ans il devient titulaire en équipe de France, classé numéro 5 Français, il devient Champion de France FFB, Champion d’Europe EUKPF et Champion du Monde EUKPF des moins de 16 ans.
La suite relève du conte de fées : la liste des titres remportés par Christophe Lambert en France et à l’étranger, en simple ou en équipes, depuis son entrée sur le circuit toutes catégories Français est tellement longue que ce serait fastidieux de les rappeler tous ici.
Il s’est également frotté au billard Américain et remporté quelques titres prestigieux. Enfin sans faire de compétition au Snooker, son meilleur break est à 138 : les spécialistes apprécieront.

Malgré tous ces titres et la reconnaissance du milieu du billard, Christophe garde la tête froide et sait rester simple et proche de ses supporters. On en veut pour preuve les félicitations qu’il adresse au jeune Tony Lécher, en qui il voit peut être un successeur, le fait d’offrir au jeune Enzo Ramos son trophée remporté à l’Open d’Albi il y a 15 jours, et les encouragements à Aurore de Mallemort, à l’Open d’Arles, qui participait à la même compétition dans la catégorie benjamines.

C’est ce même champion qui, en Janvier 2016 dans le cadre de la "Journée régionale du Billard à l'école en Nord Pas de Calais" était présent au tournoi inter-établissements de 8pool pour jouer avec de nombreux élèves, qui a également accompagné des jeunes scolaires Arlésiens pour une journée Initiation / découverte au Blackball en Février de cette année ou qui a aussi participé à des cours d'initiation pour les jeunes lors de l'open FFB de Arles : l’art de faire partager sa passion !

La saison BlackBall est terminée sur un magnifique titre. Après un passage en terre Marocaine, Christophe va préparer, avec la société Suprême, quelques vidéos promotionnelles pour les queues au logo "Lambert" avant de se préparer pour le dernier challenge avant des vacances bien méritées : le Championnat de France à Veyre Monton du 01 au 03 juillet 2016.

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