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Choisir son Baby-Foot

lundi 4 avril 2016 08:01:00 Europe/Berlin

Quel est le prix d’un baby foot ?

Excellente question, maintes fois entendue, à laquelle il n’y a pas de réponse. Ou plutôt tellement de réponses qu’il est impossible d’en faire une liste exhaustive.

Ceci étant il est possible de catégoriser les baby-foot par grands types de qualité ou d’esthétique, le prix découlant souvent de ces variables.

Modèles de base.

On va retrouver ici des modèles qui, la plupart du temps vont faire partie d’un ensemble d’autres jeux, portant le nom de tables multi jeux. On y retrouve un billard, un baby, une table de tennis de table, un Air Hockey et plusieurs jeux complémentaires.

Découvrez ici nos tables multi jeux

Les prix vont alors dépendre du nombre de jeux présents dans cet ensemble, du type de pieds (fixes ou pliables) et de la qualité de fabrication : de fabrication asiatique, on trouve de tout dans cette catégorie, le meilleur comme le pire, cette dernière catégorie étant la plus représentée.

Il est important ici de privilégier une marque connue, possédant une structure de contrôle et vérification de qualité dans le pays de fabrication. Comme indiqué précédemment, ces tables étant souvent des multi jeux, il est indispensable de bien vérifier la conformité du système électrique, qui doit se concrétiser par des certificats de conformité en bonne et due forme: ne pas le faire revient à se prêter à toutes les déconvenues.

Tous nos modèles portent la marque Riley ou BCE, reconnue mondialement avec des structures de contrôles ultra performantes lors de la fabrication. Choisir Riley ou BCE c’est l’assurance de n’avoir aucun souci de qualité pour un prix plus qu’abordable.

La protection de l’environnement et l’écologie n’ont pas été oubliées : la société Kartoni propose un baby en carton recyclé. Seul baby-foot écologique au monde composé exclusivement de carton

et de bois, solide et ultra léger, simple et rapide à monter (pas de colle ni de vis), disponible en 2 couleurs avec possibilité de personnaliser selon vos envies à l’aide de feutre ou de peinture, ces modèles feront le bonheur des petits mais aussi des adultes par son esthétique et son originalité.

Modèles intermédiaires.

Il s’agit là de la gamme qui explose depuis quelques années. Parce que tout le monde ne peut s’offrir les marques connues, ces modèles reprennent la plupart des caractéristiques de modèles professionnels pour un prix 3 à 4 fois moins élevés.

Là encore on trouve parfois le meilleur mais souvent le pire. Comment choisir parmi  tous les modèles sur le marché ?

Privilégiez toujours un modèle pré monté plutôt qu’un modèle en kit qui vous fera économiser quelques euros qui ne compensera jamais les heures consacrées au montage de l’ensemble, avec les risques d’erreurs inhérents à cette opération.

Soyez exigeants et n’acceptez aucun compromis sur les points essentiels du baby, qui en font la qualité : les barres doivent être télescopiques et coulisser avec un niveau de bruit le plus faible possible, le tapis doit être obligatoirement en Gerflex (e non en bois peint ou en plastique, il en va de la qualité du jeu), le terrain doit être tracé pour donner une aspect réaliste au jeu, privilégiez les buts surplombant pas caisse du baby plutôt que les buts incrustés dans celle-ci, exigez des joueurs vissés sur la barre (plutôt que moulés) avec une vis qui va serrer le joueur sur une zone préalablement striée pour assurer la meilleure stabilité. Enfin vérifiez la stabilité du baby-foot : d’une façon générale celle-ci est fonction de la largeur des pieds (environ 5cm), de la traverse qui relie les pieds entre eux et du poids du baby (70 kgs semblent être le minimum pour assurer une stabilité correcte). Cerise sur le gâteau : des mains courantes apporteront une finition parfaite de votre baby et des plinthes tout autour de la surface de jeu assureront un rebond parfait et une qualité de jeu incomparable.

Si on juge la qualité au nombre de fois où un modèle est copié, notre baby Bolton est sans doute le meilleur produit de cette catégorie !

Modèles classiques.

On a tous, le souvenir inoubliable d’avoir fait, un jour, une partie de baby-foot sur un baby Bonzini.

Baby Foot BonziniDans cette catégorie "Classiques" nous allons retrouver tous les modèles qui ont bercé notre enfance : Bonzini, Sulpie, Petiot ou Stella. La France est le seul pays au Monde à posséder des modèles aussi reconnaissables, à tels points qu’ils bénéficient de l’appellation "French baby-foot", les différenciant des modèles carrés, à l’esthétique basique et aux barres non télescopiques qui envahissent le reste du monde : la fameuse French Touch.

Quel modèle choisir : les prix varient peu (de 1300 à 1600 euros) et ne peuvent pas être un critère de choix. Il s’agit le plus souvent d’un choix esthétique portant sur la forme, la couleur, la forme des buts ou la couleur de la main courante.

A noter les modèles Club de Bonzini, exclusivité Internet dessiné spécialement pour New Games et Suprême : nous sommes partis du modèle de bar Bonzini en supprimant le monnayeur : la sortie de billes est centrale au lieu d’être sur le côté, le terrain est tracé et la cage de but a été améliorée pour favoriser les gamelles.

Modèles haut de gamme.

Différents modèles pour se faire plaisir ! Le smart line de Stella, dans sa version noire ou blanc, meuble de conception robuste, joueurs  pouvant bloquer la balle avec la tête, etc : un baby Stella où tout a été étudié pour avoir le meilleur.

Allons faire un tour du côté de l’Espagne avec les modèles Barcelona : un baby spécial extérieur, au design très moderne et une utilisation des matériaux les plus raffinés et un baby d’intérieur, design de Rafael Rodríguez, avec une optimisation de chaque détail permettant de faire de ce modèle un baby incomparable.

Doté d'une structure métallique et d'un terrain en HPL, ce baby-foot design se distingue des autres modèles par ses pieds et poignées en bois d'iroko. Comme tout baby-foot traditionnel, il est équipé de 4 barres de joueurs disposées de chaque côté du terrain. Les deux équipes du baby-foot disposent chacune de 10 joueurs et d'un remplaçant. Des niveleurs en métal équipent ce baby-foot original afin de vous assurer un terrain de jeu parfaitement plat.Baby-foot 100 % personnalisable ! Couleur du terrain, composition, couleurs des maillots, sexe des joueurs, couleur de peau...créez votre baby foot à vore image et selon votre goût.

Histoire du flipper

lundi 11 avril 2016 08:00:00 Europe/Berlin

Histoire du Flipper

Histoire.

Le Flipper : un mot magique synonyme d’évasion, de récréation, de divertissement, machine fabuleuse qui fait rêver et sur laquelle tout le monde a joué au moins une fois dans sa vie, seul ou avec des copains.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'ancêtre du flipper est un billard anglais, le jeu de Bagatelle, qui au 18ème siècle, consistait en une planche légèrement inclinée sur laquelle étaient plantés des clous afin de dévier les boules et leur imposer un parcours aléatoire.
Le véritable flipper, tels que ceux qui sont gravés dans nos souvenirs, ont été mis au point Histoire du flipperà partir de 1920. La prohibition (loi qui interdit la fabrication, le transport et la vente d'alcool) règne aux Etats Unis. La contrebande d’alcool s’organise sous l’emprise de la mafia, Chicago en devenant la capitale et Al Capone l’un des principaux parrains.
L’alcool ne suffisant plus à satisfaire les clients, les machines à sous et autres jeux d'argent (comme les jeux de billard à pièces) sont entrés dans le monde de la prohibition.
A quelque chose malheur est bon : Il a fallu divertir les 15 millions de chômeurs créés par la crise de 1929. C’est ainsi que sont apparues de nouvelles machines, dont les plus prisées étaient celles qui permettaient à l'homme de se mesurer directement à la machine.
A partir de là les flippers ont été associés à l’univers de l'alcool, du jeu de hasard, et de la mafia.
Au début des années 1930, de nombreuses entreprises virent le jour dont les plus célèbres étaient Williams Electronics (qui deviendra Stern), Bally et Gottlieb. Ces entreprises employaient des milliers de personnes.
L’année 1933, avec l’arrivée de Roosevelt à la présidence des USA, marque la fin de la prohibition, et un retour vers une Amérique très puritaine, dans laquelle les machines à sous sont interdites dans un premier temps, ainsi que les flippers quelques années plus tard, ceux qui étaient en circulation étant systématiquement détruits. Ils ne referont leur apparition qu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les industriels ayant utilisé ce laps de temps pour inonder le marché mondial.

Innovation.

A partir de 1935, les innovations s’enchainent : les flippers vont rapidement posséder leur propre transformateur, Bally invente les premiers scores lumineux, le fameux champignon lumineux permettant de faire rebondir la bille fait son apparition avant que Gottlieb ne présente, en 1947, les premiers "flippers" électrifiés qui permettent au joueur de renvoyer la bille et de la contrôler. Il faudra attendre quelques années pour que Bally invente le système d'ajustement du tir de la bille permettant de contrôler avec précision la force de celle-ci.
On oubliera alors le terme "billards électriques" pour ne conserver que l’appellation "flippers".
En 1951, pour rester dans les limites autorisées par la loi interdisant les jeux d’argent, les constructeurs de flippers vont créer la free-play et l'extraball pour différencier le flipper des jeux d'argent.
Puis l’électronique fera son apparition ouvrant de nouveaux horizons et permettant aux fabricants de laisser libre court à leur imagination, celle-ci collant souvent à l’actualité cinématographique ainsi qu’en témoignent les modèles Attack from Mars, Addams Family ou autre Batman.

Le flipper aujourd’hui.

La bataille a été rude et terrible et il n’en reste plus qu’un seul, de taille mondiale, aujourd’hui : la société Stern.
Gary SternLa Stern Pinball, Inc. a été créée au début des années 30 par Sam Stern. La légende veut que celui-ci ait rencontré Harry Williams (patron de la société éponyme) et lui ai demandé "Pourquoi ne me vendrais tu pas ta société ?" en posant effrontément ses pieds sur le bureau. Il ne fallut que 3 heures à Harry, en raison du succès de Sam comme opérateur et distributeur, pour accepter de lui vendre la moitié de sa société.
En 1986, à la mort de son père, Gary Stern, suite à diverses fusions et acquisitions, a acheté l'entreprise Sega et l’a rebaptisée Stern Pinball, Inc.
Après plusieurs années très difficiles, grâce à des investissements de partenaires extérieurs, la société Stern est aujourd’hui la seule en capacité de proposer une gamme de flipper importante et cohérente.

Flipper Gameof Thrones.

Le jeu commence en choisissant une famille parmi les 7 de Westeros dans la course pour Le flipper Game of Thronesle trône de fer. Le but est de combattre toutes les autres familles ou même de s’allier avec certaines d’entre elles pour en vaincre d’autres. La partie se gagne lorsque l’on réussit à prendre le contrôle des sept couronnes.
Les joueurs envoient la bille métallique à travers la rampe afin d’enfoncer les portes du château et débloquer des super-jackpots, des flammes, des multi-billes et des multiplicateurs de score. Une épée multi-billes permet de retenir les renforts jusque l’ultime attaque. Certaines combinaisons, lui permettront de se protéger et d'obtenir des avantages. Un maître lumière peut protéger le joueur et lui donner divers avantages au cours de la partie, grâce à trois cibles tombantes. Le  modèle dispose d'un dragon animé interactif qui "rugira", s'envolera et crachera des flammes grâce à la magie des éclairages leds.
Stern Pinball, a travaillé avec la chaîne HBO pour mettre au point son jeu. L’entreprise a même été jusqu'à recruter Roy McCann (Sandor Clegane dans GOT) pour guider les joueurs lors du jeu. Le CEO de la société, Gary Stern déclare : "Le flipper Game of Thrones prodigue aux joueurs une expérience de jeu incroyable".

Flipper Kiss.

Ce flipper KISS flipper reflète parfaitement l'énergie, l'excitation et l'expérience en "live" d'un concert du groupe du même nom.
Les joueurs pourront écouter 10 des plus fameux hits du groupe tels : Deuce, Hotter Than Hell, Lick It Up, Shout It Out Loud, Detroit Rock City, Calling Dr. Love, Rock & Roll All Night, Love Gun, Love It Loud et Black Diamond.
Le nouveau système SPIKE est bien entendu installé sur ce nouveau flipper KISS, également équipé d'éclairages led, d'un système de son de très haute qualité et de tous les éléments de jeux qui vous permettront de passer de très bons moments sur ce nouveau flipper.
Les joueurs marquent des points et l'objectif du jeu est d'alimenter l'énergie et l'enthousiasme de l'auditoire. Des scores plus élevés augmentent votre expérience : plus le niveau d'énergie augmente et plus le spectacle est impressionnant. Accès VIP dans les coulisses et les modes multi-billes font vibrer les joueurs de tous niveaux de compétence.
Joueur original moulé à l'effigie de Gene Simmons/Démon.
Annonces customisées de Paul Stanley et Gene Simmons.

Le break maximum au snooker est-il de 147 points ?

lundi 18 avril 2016 08:00:00 Europe/Berlin

Le break maximum au snooker est-il de 147 points?

On a l’habitude de parler de "Maximum Break", lorsqu’un joueur parvient à atteindre le total de 147 points (le fameux one-four-seven). Pour ce faire il faut empocher 15 rouges suivies chacune d’une noire, puis empocher les 6 couleurs dans l’ordre de leur valeur, soit un total de 36 billes.

Le premier joueur à avoir atteint ce score de 147 points est Murt O’Donoghue en 1934. Maximum Break SnookerPlus près de nous Steve Davis a réalisé le premier "Maximum Break" télévisé en 1982. Ce premier break télévisé aurait dû être le fait d’Alex "Hurricane" Higgins quelques mois plus tôt lors des Championnats du Monde : après avoir empoché les 15 rouges suivies de 15 noires, Alex empocha la jaune et rata de façon inexplicable la bille verte pourtant facile. Il eut alors ce commentaire ironique "Qui aurait pu croire qu’une bille verte puisse faire chuter un Irlandais ?"
Depuis l’histoire du snooker regorge d’anecdotes et de records dont le fabuleux 147 de Ronnie 0’Sullivan réalisé en 5 minutes and 20 secondes lors des Championnats du Monde de 1997.

Score très rare, réussi uniquement par des joueurs d’exception, ce total de 147 est-il vraiment le maximum de points qu’il soit possible de faire au snooker ? Poser la question revient pratiquement à donner la réponse : Non il est effectivement possible, même si cela reste anecdotique, de faire plus de points que ce maximum théorique.

Comment peut-on faire plus de 147 points et combien peut-on faire ?

Lorsqu’un joueur commet une faute (fouls) et laisse son adversaire "snooké" sur les billes rouges, l’arbitre donne faute à son adversaire et lui accorde une "bille libre" (free ball), ce qui veut dire que le joueur peut alors choisir n’importe quelle bille sur la table, la désigner comme une bille rouge (la partie se joue alors avec 16 billes rouges contre 15 dans une partie normale, ce que les Anglais nomment le "16th red break"), la jouer (ce qui lui donnera un point comme s’il s’agissait d’une bille rouge) et jouer ensuite une couleur (qui lui donnera le nombre de points de la couleur jouée). Si cette couleur est la noire, le joueur aura donc 8 points pour cette bille libre. S’il enchaine avec rouge, noire …. puis les couleurs, le break maximum devient alors de 155 points : c’est effectivement le break maximum théorique possible.

Bien que jamais réalisé en compétition, un break de 155 points représente la perfection absolue au snooker.

Le score de 147 a-t-il déjà été dépassé ?

Hors compétition il y a eu au moins 7 breaks supérieurs à 147 attestés.

Wally West a réalisé un score de 151 contre Butch Rogers au West London's Hounslow Luciana snooker club lors d’un match de club en 1976 devant une centaine de spectateurs. En Avril 1988 Steve Duggan a atteint le total de 148 in à l’entrainement face  à Mark Rowing à Doncaster.

Même score en 1993 pour Stephen Hendry lors d’un entrainement contre Alfie Burden.

En 1995 Tony Drago a fait enregistrer dans le Livre Guinness des Records un break de 149 à l’entrainement contre Nick Manning à West Norwood, près de Londres.

Citons encore Eddie Manning en 1997 avec un break de 149 contre Kam Pandya, Jamie Cope en 2003 avec 151 contre David Fomm-Ward ou Sam Harvey auteur à l’âge de 17 ans d’un break de 151 contre Kyren Wilson en 2010.

Le seul joueur à avoir dépassé les 147 points en compétition officielle est l’Ecossais Jamie Burnett: break de 148 le 16 Octobre 2004 lors d’un match de qualification contre Léo Fernandez pour le "UK Championship". (Les break supérieurs à 147 cités ci dessus n'ayant pas été réalisés en compétition officielle). Après avoir choisi la bille marron comme "bille libre", puis la bille marron de nouveau, il empocha 15 rouges, 12 noires, 2 roses et une bleue suivi des 6 couleurs, portant ainsi le total à 148 points. Malgré ce fabuleux exploit qui a marqué l’histoire du snooker, Jamie Burnett n’a pas gagné un penny : aucun prix n’est prévu pour les plus hauts breaks réalisés lors des matchs qui ne sont pas télévisés !

Le seul break de 155 points attesté à ce jour est le fait de Jamie Cope, joueur professionnel de Stoke-on-Trent Staffordshire (déjà auteur d’un break de 151 en 2003) et date de l’été 2005 lors d’un match d’entrainement devant témoin. Alex Higgins affirme avoir réalisé ce fameux total de 155 : mais s’agissant d’un match privé, il n’a jamais pu être homologué.

Circonstances plus qu’exceptionnelles.

Si ce break de 155 est possible, il nécessite effectivement des circonstances exceptionnelles :
Il faut, qu’avant l’empochage d’une quelconque bille, un des deux joueurs commette une faute et que celle-ci fasse que son adversaire soit "snooké", entrainant l’attribution d’une "bille libre". Avec 15 billes rouges sur la table, un "snook" n’est pas toujours évident et ne peut être que le fruit du hasard (un joueur ne va jamais commettre une faute et snooker volontairement son adversaire !)

Il faut ensuite qu’une bille soit empochable, avec possibilité de se repositionner sur une bille noire.

Il faut enfin "vider" la table, en alternant billes rouges et noires pour terminer par les couleurs. Pour couronner le tout, il faut que la position lors de l’empochage de la noire permette de "casser" les billes rouges, afin de continuer le break ...Le break maximum au snooker est-il de 147 points

Si l’on estime à seulement 118 le nombre de breaks maximum (147) officiels réalisés fin Février 2016 sur des dizaines de milliers de matchs joués, le pourcentage est dérisoire. Ajouté à cela des conditions exceptionnelles et extrêmement rares pour dépasser ce maximum de 147 points, on comprend facilement l’exceptionnelle rareté du dépassement des 147 points.

Le break maximum de 155 points ayant été réalisé, si vous voulez devenir célèbre vous pouvez tenter le "little maximum" break qui consiste à rentrer les 15 billes rouges suivies à chaque fois d’une bille jaune (au lieu de la noire pour faire un 147), puis les couleurs. Vous aurez alors fait 72 points et ferez la une de tous les médias ! Sachez quand même qu’il est plus difficile de faire 72 points de cette façon que le fameux 147 : la bille jaune est presque à chaque coup à l’opposé de la bille rouge, rendant les coups beaucoup plus difficiles !

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Qui peut empêcher Ronnie de conquérir son sixième titre mondial ?

vendredi 22 avril 2016 12:04:44 Europe/Berlin

Qui peut empêcher Ronnie de conquérir son sixième titre mondial ?

C’est la question que le monde du snooker se pose après le premier tour de ce Championnat du Monde 2016, au cours duquel  on a assisté à une hécatombe parmi les 16 premiers mondiaux.

Hécatombe au premier tour.

Tout d’abord le tenant du titre Stuart Bingham, victime du fameux "Crucible Curse" qui veut que, depuis que ces Championnats se déroulent au Crucible de Sheffield (en 1977), aucun joueur ayant remporté le titre pour la première fois n’a pu le conserver l’année suivante.  Battu 10-9 au premier tour par Alister Carter, n° 31 mondial, issu des qualifications,Crucible curve Stuart devient la 17éme victime de cette malédiction.

Ronnie a été plus qu’impressionnant face à David Gilbert issu des qualifications, relevant son niveau de jeu lorsque cela devenait nécessaire, pour gagner nettement 10-5. Il possède la meilleure cote auprès des bookmakers avant d’aborder les quarts de finale. Au second tour Ronnie rencontrera Barry Hawkins qui part pratiquement vaincu, ruminant ses 3 dernières défaites face à Ronnie à Sheffield et la dernière aux Master par 10-1 ! Il parle de ce match comme d’une montagne à escalader : quand on part perdant, il est rare qu’on sorte vainqueur. Mais Barry n'aura rien à perdre. Et c'est souvent à ce moment qu'un joueur est le plus dangereux !

Parmi les favoris on notera l’élimination de Shaun Murphy, N° 3 mondial, Neil Robertson , N°4 mondial, Michael White, n° 15 mondial ou encore de Stephen Maguire, n° 16 mondial.

Parmi les favoris Marc Selby, n° 1 mondial, a gagné face à Robert Milkins sans vraiment convaincre : sa prestation au premier tour ne permet pas de le placer parmi les vainqueurs possibles de ces Championnats. Mais le pire n'est jamais certain !

A noter la belle performance du revenant Marco Fu qui a infligé un cinglant 10-2 à Peter Ebdon, (renvoyant ce dernier commenter la suite de l’épreuve sur BBC2 !) et celle de Mark Allen avec une magnifique victoire 10-3 contre Mitchell Mann.

John Higgins toujours égal à lui-même est venu facilement à bout de Ryan Day, ne lui laissant absolument aucune chance. Son tableau lui donne une belle possibilité d’aller assez loin dans la compétition s’il fait preuve de la même constance dans les matchs suivants.

A noter le retour de Ding Junhui, (victoire 10-8 contre Martin Gold) après un passage à vide de plus d’un an faisant suite à deux saisons au cours desquelles il semblait dominer tous les joueurs du circuit.

Michael White fait également partie des joueurs du top 16, éliminé au premier tour par un joueur sorti des qualifications, à l’issue d’un match sans passion, comme Joe Perry vaincu par Kyren Wilson.

Elagage dans le top 16..

On peut alors parler d’un véritable "élagage" : sur les 16 joueurs qui se retrouvent au second tour, seuls 9 joueurs font partie du Top 16top 16 ! En effet, parmi les 16 joueurs les mieux classés, Stuart Bingham, Stephen McGuire, Martin Gould, Neil Robertson, Shaun Murphy, Joe Perry et Michael White n’ont pas été en mesure de se qualifier pour le second tour.

Le tirage du second tour verra s'opposer deux joueurs issus des qualifications (Mac Manus vs Carter), il y a aura donc au moins un joueur hors du top 16 en 1/4. Et nous ne sommes pas à l'abri d'autres surprises : Marc Williams qui s'était préparé mentalement à rencontrer Neil Robertson au second tour, peut être surpris par le vainqueur de ce dernier, Michaël Holt ...

Et Ronnie ?

Revenons donc à notre question de départ : qui peut, parmi les 15 joueurs restants, empêcher Ronnie de soulever le trophée pour la 6ème fois de sa carrière, égalant ainsi le nombre de victoire de Steve Davis et le plaçant à un seul titre de Stephen Hendry ?Ronnie O'Sulllivan

Ses atouts sont nombreux : il est dans la seconde partie du tableau et parmi les deux seuls joueurs capables, sur le papier, de lui barrer la route, ( Marc Selby et Marc Allen) un seul arrivera en 1/2 finale, le tirage les amenant à se rencontrer en 1/4. La probabilité que Ronnie arrive en 1/2 finale est donc très élevée. Ni Marc Allen, ni Marc Selby ne nous ont fait forte impression lors de ce premier tour, quand Ronnie a battu son adversaire sans trop forcer son talent !

Ronnie semble très concentré, et son refus de se présenter en conférence de presse après sa victoire, montre qu’il a vraiment l’intention de ne pas se laisser distraire de son objectif. Cela montre également qu’il a pris pleinement conscience de ses vieux démons et de sa difficulté à rester concentré pendant les 17 jours que durent la compétition : le seul adversaire capable d’arrêter Ronnie dans sa progression, semble bien être Ronnie lui-même !!!

La première partie du tableau semble très ouverte : John Higgins, Judd Trump, Marc Williams ou encore Ding Junhui peuvent prétendre à la demie finale.

Le second tour commence ce jour : gageons qu'il nous apporte de belles surprises et peut être un début de réponse à notre question !

Vers les 1/4 de finale des Championnats du Monde

lundi 25 avril 2016 23:23:00 Europe/Berlin

En route vers les quarts de finale

Après deux tours, il ne reste que 8 joueurs pour le plus prestigieux des trophés.

Second tour des Championnats du Monde, qui se joue au meilleur des 25 frames en 3 sessions de 8 manches : passe en ¼ de finale le joueur qui atteint le premier les 13 manches. On joue toujours sur 2 tables, séparées par un grand rideau.
A noter le fait que plusieurs joueurs se sont plaints du fait que le jeu n’était pas identique sur les 2 tables. Le tapis utilisé (Strachan 6811) devenant de plus en plus fin, le contact entre les billes et le caoutchouc de bandes impacte plus le rebond et modifie la trajectoire des billes. A ce niveau de jeu chaque facteur est capital. Ali Carter a estimé que c’était la pire table sur laquelle il lui est arrivé de jouer en compétition (the worst I have ever played on): en même temps c’était à l’issue du match qu’il venait de perdre !

Marco Fu.

Marco Fu, n° 14 mondial, est devenu le premier joueur qualifié pour les ¼ de finale en battant AntonyMarco Fu Mc Gill 13-9, au terme d’un match âprement disputé.
Même si la logique du classement est respectée, McGill représentait un énorme danger suite à sa victoire au premier tour contre Shaun Murphy, n° 3 mondial, finaliste de l’an dernier et considéré comme un des favoris de cette édition 2016.
Il rencontrera Barry Hawkins, vainqueur de Ronnie O'Sullivan en quart de finale.

Alan Mac Manus.

Le vétéran Alan Mac Manus, 45 ans, n° 29 mondial, se retrouvera également en ¼ après avoir battu (13-11) Alister Carter, vainqueur au tour précédent du Champion du Monde sortant, Stuart Bingham. Là encore la logique dAlan Mac Manus.u classement a été respectée, même si le premier tour laissait entrevoir un plus long parcours pour Ali Carter. Trop d’erreurs, dans un match qui ne restera pas dans les annales, tellement les fautes commises sont surprenantes pour des joueurs de ce niveau.
Comme indiqué dans notre précédent post, on a effectivement un joueur sorti des qualifications, en quart de finale. C’est la 5ème fois que Mc Manus atteint les ¼ de finales en 20 participations depuis 1991.
Il y retrouvera John Higgins, un autre favori pour le titre.

Marc Selby.

La pauvreté du jeu a encore été plus évidente lors du match qui opposait le n° 1 mondial, Marc Selby au moins bien claMarc Selbyssé des joueurs encore en course pour le titre : Sam Baird, n° 53 mondial, tout surpris de se retrouver au second tour, après avoir battu un top 16 au premier tour.
Prestation très décevante de Selby qui n’a jamais réussi à élever son niveau de jeu, commettant des erreurs de débutant pour finir par un laborieux 13-11.
Sur ce qu’il a montré lors de ce match, l’espoir de repartir du Crucible avec le trophée est très faible, d'autant que son prochain adversaire, Kyren Wilson, fait preuve d'une confiance insolente !

Marc Williams.

Marc Williams.

Marc Williams, double champion du monde, est assez facilement venu à bout de Michael Holt (13-8), vainqueur au tour précédent de Neil Robertson, autre prétendant au titre.
Marc Williams sans  jamais se départir de son flegme, ne semble pas avoir été vraiment mis en danger par son adversaire qui avait pourtant de quoi inquiéter après sa facile victoire au premier tour face à Neil Robertson, un autre favori du tournoi.
Williams n’est certainement pas le joueur le plus charismatique du top 16, mais il faut saluer sa régularité qui lui permet d’atteindre les ¼ de finale, ce qu’il n’avait plus réussi depuis 2011 : le match suivant contre Ding Junhui risque d’être plus compliqué !

Kyren Wilson.

Début stupéfiant pour Kyren Wilson, sorti des qualifications,  face à Mark Allen, n° 7 mondial : à l’issue de la première session le score était de 7-1 en faveur de Wilson ! Kyren Wilson
Sensation énorme tellement Mark Allen au regard du premier tour gagné 10-3 semblait qualifié pour rencontrer Marc Selby en ¼ . Au début de la seconde session tout s’est inversé, Allen remportant 4 frames de suite avant que Wilson ne réagisse pour mener 11-7 à la fin de cette seconde session. A 9-5, Allen menant de 58 points a semble-t-il été victime d’une erreur d’arbitrage, qui lui a fait perdre la manche : 10-5 au lieu d’un probable 9-6, change fondamentalement la donne !
Lors de la dernière session Mark Allen refait une partie de son retard pour revenir à 11-9, laissant filer la manche suivante le mettant de nouveau à 3 frames de Kyren Wilson, à une marche des ¼ de finale. La manche suivante sera la bonne : défiant tous les pronostics Kyren Wilson atteint le 3 éme tour pour la première fois de sa carrière. Il devient le 3ème joueur issu des qualifications à rentrer dans le top 8 de ces Championnats du Monde : il affrontera le numéro 1 mondial, Marc Selby.

Ding Junhui.

Nous évoquions le retour sur le devant de la scène du Chinois Ding Junhui, dont l’ascension entre 2010 et 2014 lui a permis d’atteindre la place de numéro 1 mondial, ce qui avait amené Ronnie à dire de lui " Le tennis a Roger Federer, le golf a Tiger Woods et le snooker aura sûrement Ding.".
Après un passage à vide de plusieurs mois Ding revient très fort. Après avoir éliminé Martin Gould (n°12 mondial) au premier tour, il se retrouve face à l’un de favori de ce tournoi : Judd Trump, (n°5 mondial) qui, sur le papier ne devait laissDing Junhuier aucune chance au Chinois. Mené dès le début Judd Trump n’a jamais réussi à mener lors de ce match, victime de beaucoup trop d’erreurs : mené 6-2 après la première session, l’écart est resté identique (10-6) à la l’issue de la seconde session.
Dernière session lundi après-midi : Ding Junhui semble serein, face à Trump obligé de prendre le maximum de risques. A 12-8 Ding Junhui fait une énorme erreur sur la noire et laisse filer la frame. Mais autant gagner 4 manches de suite est possible au début d’un match, autant c’est extrêmement compliqué quand une seule manche suffit à l’adversaire pour gagner. Après une belle remontée à 12-10, la manche suivante d’une intensité dramatique extrême, sera fatidique pour Trump. Ding Junhui est en quart de finale, où il rencontrera Marc Williams.

John Higgins.

John Higgins, n° 8 mondial contre Ricky Walden, n°9 mondial : le match qui semblait le plus équilibré, les deux joueurs étant à peu près au même niveau. Higgins, après ses déboires de 2010, a donné l’impression de manquer de confiancJohn Higginse et de cohérence. Il semble revenu à un excellent niveau depuis 2015, empochant 3 titres majeurs. Maîtrisant parfaitement la situation Higgins, 4 fois champion du monde, a terminé la première session avec une avance de 2 frames (5-3), portant cette avance à 4 frames à l’issue de la seconde session (10-6). Higgins a semblé plus sûr de lui, avec une meilleure maîtrise du jeu que son adversaire, le plaçant alors à 3 frames du ¼ de finale.
La dernière session aurait dû n’être qu’une formalité pour John Higgins à qui il ne manquait que 3 frames pour passer en quart de finale. Mais Ricky Walden ne l’entendait pas ainsi. Remportant 2 des 4 frames de la première partie, il oblige Higgins à revenir après la pause.
Au retour de celle-ci John Higgins ajoute une dernière manche qui le qualifie pour les quarts de finale où il retrouvera Alan Mc Manus.

Barry Hawkins.

Ronnie O’Sullivan a fait du Ronnie ! Ecopant d’une amende pour ne pas s’être présenté en salle de conférence après sa victoire au premier tour, son esprit semble s’être détourné de la compétition pour se concentrer sur des problèmes bassement matériels : le contrat qui lie les Championnats du Monde au Crucible, maison spirituelle du Snooker, se terminant en 2017, Ronnie estime que cet évènement doit se dérouler ailleurs, dans un lieu capable d’accepter plus de spectateurs (40Barry Hawkins00 dans l’idéal) que la capacité actuelle du Crucible (980 places). La question mérite sans doute d’être posée, mais il n’est pas certain que ce soit le bon moment pour le faire !
Beaucoup de fautes, de part et d’autre, lors de cette troisième session ! Alternance de coups de génie avec des erreurs énormes. Mené 9-7 à l’issue de la session précédente, Ronnie a  tout tenté pour combler son retard et  revenir 10-10 au cours de la première partie (mid session interval). Sous pression, obligé de tenter des coups risqués, incapable de profiter des erreurs de Barry, il n’a pu mieux faire que de maintenir le gap le séparant de Barry à la "mid session interval" (11-9).
Au retour de la pause Barry gagne facilement la première frame avant que Ronnie ne retrouve son jeu légendaire dans lequel tout semble facile et évident lui permettant de revenir 12-12, offrant au public une manche décisive.
Longtemps incertaine, très tactique, la partie a basculé lorsque Ronnie a empoché une rouge et … la blanche.
Barry Hawkins est le dernier qualifié des Championnats du Monde 2016 et barre la route à Ronnie vers un sixième titre tant convoité (tout en apportant la réponse à la question de notre précédent post !)

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