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Dans les jours qui suivront l’installation de votre baby-foot Bonzini, vous devrez surveiller en bout de barres le dépôt d’huile qui se formera. Cet excédent devra être essuyé avec un chiffon imbibé d’essence ou de White Spirit.
Au bout de quelques semaines (suivant l’utilisation de votre baby-foot) il faudra resserrer :
- 1° Les poignées en les vissant dans le sens des aiguilles d’une montre (pas de vis normal.
- 2° Les vis de poignées en les vissant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre car le pas de vis est inversé (pas à gauche) avec un tournevis de taille 5mm minimum.
- 3° Tous les boulons, du meuble (4) avec une clé de 13, des pieds (8) avec une clé de 17.
- 4° Les vis à bois de fixation des tiges rentrantes (avec la clé Torx dédiée à cet usage).
- 5° Les joueurs sur les barres (avec la clé Allen dédiée à cet usage).
1° N’utiliser que de l’eau savonneuse ou ajouter à l’eau un produit de nettoyage doux (Mir, Lessive légère, Paic) sur une éponge douce ou un chiffon doux afin de ne pas rayer la surface de jeu. Laisser agir le produit de nettoyage en cas de salissures importantes. Bien sécher le tapis avec un chiffon sec et doux ou éventuellement avec un sèche-cheveux à température légèrement chaude (ne pas approcher près du Gerflex, ne pas rester au même endroit plus de 2 secondes, vous risqueriez de déformer le tapis en le chauffant !). Ne jamais cirer ou huiler le tapis, les balles de baby-foot deviendraient incontrôlables !INTERDITS : tampon Gex, Spontex, poudre à récurer, produits chimiques dissolvants, alcool, abrasif.
1° Dans le cadre d’un simple entretien régulier, vous n’aurez pas à démonter les barres, le passage d’un chiffon doux imbibé d’essence ou de White Spirit suffira à nettoyer les barres rentrantes. Bien insister sur les terminaisons toujours plus sales. 2° Après ce nettoyage, vous devrez lubrifier CORRECTEMENT les barres rentrantes (jamais les barres extérieures) avec l’huile de vaseline prévue à cet effet, elle ne doit pas être trop fluide pour bien rester sur la barre. Pour ce faire, tirer les barres extérieures au maximum, verser un peu d’huile tout le long de la barre intérieure puis faites coulisser plusieurs fois les barres extérieures en les faisant tourner doucement pour bien répartir l’huile sur toute la surface de la barre rentrante. Vérifier l’uniformité de la lubrification et faire l’appoint si nécessaire. Ne pas mettre TROP d’huile, elle ressortirait en bout de barre !
1° Commencer toujours par enlever le maximum de dépôt avec de l’eau savonneuse car il ne faut surtout ni altérer, ni encrasser le coussinet nylon qui se trouve à l’intérieur du palier (photo à gauche, pièce en métal qui traverse le baby-foot et assure le coulissement de la barre extérieure) 2° En cas de traces récalcitrantes utiliser de l’essence, puis sécher parfaitement la barre. Aucun lubrifiant, Aucun produit chimique ou dissolvant ne doit être en contact du coussinet nylon à l’intérieur du palier !! NE JAMAIS HUILER les barres extérieures, si nécessaire cherchez la cause du mauvais fonctionnement et n’hésitez pas à prendre conseil auprès de notre service après vente par mail de préférence, valerie@supreme.fr ou en cas d’urgence en appelant à ligne directe consommateurs.
Nettoyage du meuble vernis et des pieds en Hêtre 1° Procéder de la même façon que pour votre mobilier, vous pouvez en cas de taches utiliser préalablement une éponge imbibée d’eau et d’un produit de nettoyage ménager doux (comme pour le Gerflex). Une fois par mois, après avoir dépoussiéré correctement la surface du meuble, passez rapidement un chiffon imbibé d'eau savonneuse ou légèrement ammoniaquée. Les INTERDITS sont les mêmes que pour le tapis GERFLEX 2° Pour faire briller de tous ses éclats votre baby-foot, utiliser les mêmes produits lustrant et dépoussiérant que pour les meubles vernis, par exemples : Plizz, Fée du Logis, etc. 3° Couvrir d’une housse ou d’un drap en coton votre baby-foot pour le protéger de la poussière ou des rayons lumineux qui altèreraient sa teinte (effet de lune ou coup de soleil
Un mois après la fin des championnats du Monde, il est légitime de se poser la question de savoir comment et pourquoi Mark Selby a battu Ronnie O’Sullivan ?
Début Mai 2014, nous avons eu la surprise de voir Mark Selby remporter le titre de Champion du Monde de Snooker face au tenant du titre (et grand favori) Ronnie O'Sullivan, sur le score de 18 à 14. Un mois après, tentons d’examiner les raisons de ce résultat.Le tempérament.
Selby a remporté le titre grâce à son courage, sa détermination, sa conviction et son tempérament tout au long de ses matches, à commencer par la frame décisive lors de son premier match. L'année dernière, Selby avait été éliminé dès le début des Championnats du Monde, ce qui n’avait pas manqué de choquer de nombreux spectateurs. Dans une interview, peu de temps après ce championnat, il avait avoué être très fatigué, proche du « burn out » à la fin d’une saison au cours de laquelle il avait participé à la plupart des compétitions. Il a tiré les leçons de cette trop grande implication, ce qui lui a permis de se présenter dans une meilleure forme aux Championnats du Monde 2014.
A l’inverse il nous a été donné de voir un Ronnie O’Sullivan, capable du pire et du meilleur. Au cours de ces 4 dernières années, nous l’avons vu faire des choses extraordinaires que lui seul est capable de réaliser, mais aussi abandonner un match dans la 12 ème manche après avoir raté une rouge facile, sans aucun regard ni pour l’adversaire, ni pour l’arbitre.Nombre de compétitions.
Ronnie a participé à très peu de compétitions, contrairement à Selby qui en a joué plus du double.
Dans le graphique ci-dessus, nous pouvons constater que Sullivan a gagné un pourcentage de tournoi plus élevé que Selby, Il faut cependant ramener ces chiffres au nombre de compétitions jouées : 45 matches pour Ronnie contre 110 pour Mark Selby
La route vers la finale.
Bien que les deux hommes devaient participer à quatre matches pour atteindre la finale, Selby a été confronté à un parcours beaucoup plus compliqué.
Sur la route vers la finale, O’ Sullivan a gagné assez facilement tous ses matches, à l’exception du match du deuxième tour où il a battu Joe Perry sur le score de 9-7. Grand favori de toutes ses rencontres, O’ Sullivan a réussi à conclure toutes ses victoires dans un temps record, lui laissant énormément de temps de repos. L’exemple le plus frappant est celui de la demie finale au cours de laquelle Ronnie est sorti vainqueur le vendredi après midi, lui laissant l’entière journée du samedi pour se détendre, alors que Marc a du batailler ferme très tard le samedi soir, avant d’affronter la finale dès le lendemain matin !
La route de Selby vers la finale a été beaucoup plus compliquée. En dehors de son quart de finale contre le vétéran écossais Alan McManus, les autres adversaires de Selby lui ont donné du fil à retordre : les scores serrés montrent qu’il a passé beaucoup plus de temps à la table, avec, à chaque fois, le stress de pouvoir être éliminé à tout moment. Après sa demie finale gagnée 17-15 contre Neil Robertson, il a admis qu’il était un peu fatigué après le match, mais la perspective de la finale doit donner des ailes pour revenir à son meilleur niveau. Les premiers jeux de la finale laissaient entendre que le titre ne serait qu’une formalité pour Ronnie : la suite nous a montré que Marc a été capable de puiser dans ses réserves pour, le lendemain, soulever le précieux trophée.
L’objectif avoué de Ronnie, (conquérir un 6e titre mondial pour égaler Steve Davis, et peut être un 7ème pour arriver au niveau de Stephen Hendry) va devenir de plus en pus compliqué : en effet, l’an prochain il ne bénéficiera plus de la qualification automatique pour les Championnats du Monde conférée au vainqueur de l’édition de l’année précédente et devra donc, n’étant plus dans le top 16, participer au barrage ce qui devrait être considéré par ce génie comme une sorte d’humiliation, à laquelle il n’est pas certain qu’il se plie !
La première " règle " pour avoir un Baby-foot en bon état, et par conséquent agréable à jouer est de ne pas le maltraiter. En effet, si vous voulez que votre Baby-foot dure le plus longtemps possible, il y a plusieurs petits gestes à éviter…
Dans un premier temps, il paraît évident que les tacles sont absolument prohibés ! En effet, ils s'avèrent très destructeurs envers les cannes notamment, lorsque l'on tord la canne, même un bref instant, elle ne revient pas exactement dans sa position d'origine et reste tordue. Il sera donc de plus en plus difficile de bouger les joueurs par la suite et de faire des roulettes. Il en est de même lorsque l'on s'appuie de tout son poids sur les cannes…
Ensuite, les gestes de colère sont ainsi à proscrire, comme donner des coups de pieds dans le Baby, taper sur le tapis…
Un minimum d'attention est aussi recommandé, le Baby-foot n'aime pas trop les coulées de bière ou les cendres de cigarettes…
A cela s'ajoute un entretien régulier. La partie la plus importante à entretenir sont les barres : ce sont elles qui seront le plus sollicitées, et ce sont elles qui influenceront le plus votre jeu (contrôle, rapidité, puissance…). Il faut donc que ces barres soient bien huilées sur la partie tubulaire, c'est-à-dire, la partie télescopique interne de la barre, lorsque celle-ci est tirée au maximum, souvent cette partie est déjà huilée et donc un peu plus noire et graisseuse que le reste. Le mieux est de posséder une burette est de déposer un filet d'huile sur la longueur.
Sur la partie extérieure, il est possible de mettre quelques gouttes d'huile pour que les barres glissent mieux.
Je vous conseille de mettre un peu d'huile sur un petit chiffon (ou du sopalin ) puis de frotter légèrement les barres avec. Le chiffon est là pour éviter de se mettre de l'huile sur les doigts (gênant pour jouer par la suite) et pour épargner le tapis…
Une fois votre barre graissée à l'intérieur et à l'extérieur, faîtes des allers-retours avec ainsi que des roulettes, de sorte que l'huile se répande bien sur toute la surface disponible. Par contre, dans le cas ou les barres seraient tordues, même la meilleure huile au monde n'y ferai rien, La barre ne glissera jamais à la perfection, il est préférable dans ce cas de l'enlever du Baby-foot pour essayer de la redresser, mais l'opération n'est pas des plus simples et l'on risque d'abîmer la barre encore d'avantage. N'oubliez pas que des revendeurs vendent des barres à l'unité…
Il peut s'avérer utile de vérifier si les gros écrous autour des poignées sont bien vissés mieux vaut les visser avec une clé, en effet, à la main, ils risquent de se desserrer rapidement.
Vérifiez aussi régulièrement, le serrage de la vis qui assure le maintien des poignées.
En effet, si celle-ci se dévisse, la poignée pourra elle aussi se dévisser malgré son pas de vis, et c'est assez gênant lors d'un tir....
Si vous faites un grand contrôle technique vérifiez aussi tous les autres serrages des vis: celles qui maintiennent la barre en position, celles des joueurs, celles sur les côtés du baby-foot, celles à l'intérieur de la cage et celles des pieds.
Pour le tapis, l'entretien est très simple, un petit coup d'aspirateur de temps en temps suffit afin d'enlever les impuretés et les irrégularités du terrain qui pourraient dévier la balle.
En revanche, si votre tapis est collant (car vous avez renversé de le bière dessus par exemple… ) vous pouvez passer un petit peu de white-spirit a l'aide d'un chiffon. Gardez à l'esprit que les tapis peuvent aussi s'acheter à l'unité (mais pour le monter, c'est une autre histoire…)
Les autres parties du Baby-foot ne sont pas autant importantes, n'influençant pas directement le jeu. Vous pouvez tout de même vérifier si votre Baby-foot est toujours bien droit et bien stable sur ses pieds (à l'aide d'un niveau par exemple, ou tout simplement de la balle)
Si votre Baby-foot est bancal car vous jouez sur un sol irrégulier tel que du carrelage, alors vous pouvez fabriquer des cales a positionner sous les pieds du Baby-foot à l'aide de papier.
Merci François pour ces magnifiques photos !
1. Fût (en bois de rose, solokilin, frêne ou ébène) 2. Flèche (en frêne, ramin ou érable) 3. Jonction (en laiton, en métal ou en bois) 4. Bumper (pour protéger le fût) 5. Flamme (décoration) 6. Virole (en plastique ou en laiton) 7. Procédé ( en cuir)
La flèche est l'un des éléments essentiel de la queue de billard : de sa composition et sa finition dépend grandement la qualité de la queue de billard. Différents bois sont utilisés pour fabriquer les flèches et le diamètre de celles-ci dépent du jeu auxquel la queue est destinée. Pour tout savoirsur les flèches. Cliquez ici.
La plupart du temps les queues de billard sont en deux parties, sauf chez certains joueurs de pool et snooker, préférant une queue monobloc pour des raisons tenant à la qualité du jeu. Quelle soit en 1/2 ou en 3/4, les queues en deux partie comportent une jonction qui peut être en bois, métal ou laiton.
Pour tout savoir sur les jonctions, cliquez ici
Comment remplacer un procédé de queue de billard ? Cliquez ici
Pour changer votre procédé (dans le cas des procédés à coller) : Eléments indispensables : un cutter, de la colle Super-Glue, un petit bout de papier de verre et évidemment un procédé neuf. 1/ A l'aide du cutter, coupez le procédé à sa base en faisant attention de ne pas entamer la virole. 2/ Grattez le haut de la virole afin d'éliminer toutes traces de colle avec le papier de verre (bien maintenir à la verticale). 3/ Appliquez la colle sur le procédé neuf (côté plat) et pressez-le sur la virole. Laissez sécher. 4/ Egalisez les rebords avec le papier de verre, avec une main légère.
Complément indispensable de la queue de billard, l'étui ou la housse permettront de protéger celle-ci et d'en assurer sa longévité. Même si les étuis durs offrent la meilleure protection pour les queues démontables, les housses, en particulier celles qui sont doublées, sont tout à fait adéquates. Pour les queues simples, les étuis durs sont recommandés plutôt que les housses.
Les craies peuvent être classées en 4 catégories : • La Triangle chalk (craie triangle), généralement verte, est celle de tous les joueurs de snooker et de billard anglais. La triangle chalk est fabriquée par Tweeten Fibre à Chicago. • La Master chalk (craie Master), généralement bleue, est celle des joueurs de billard américain à travers le monde. La Master chalk est fabriquée par Tweeten Fibre à Chicago. • La National Tournament chalk (craie National Tournament) peut être utilisée avec succès quand les craies Triangles et Master ne sont pas disponibles. • La SupaPro Club (craie SupaPro Club), bleue ou verte, est un produit bon marché utilisé par les prestataires de jeux dans les pubs et hôtels comme article cadeau. Remarque : les craies Master et Triangle sont identiques à l'exception de l'étiquette.
La fabrication d'une queue de billard requiert un véritable savoir-faire. Chaque queue nécessite, en fonction de son degré de finition des heures de travail. Sans vouloir révéler tous les secrets de fabrication, voici quelques éléments pour mieux comprendre les différentes étapes de sa création.
Pour plus de clarté nous séparerons la fabrication machine de la fabrication à la main.
A noter que ces explications concernent essentiellement les queues de billard Pool et Snooker.
D'une façon générale, la queue de billard est composée de pièces de bois assemblées entre elles au niveau du fût : la flèche, généralement en frêne aura une découpe "mâle" et le fût dans un bois plus noble : palissandre, bois de rose, ébène aura une découpe "femelle". Ce fût est souvent agrémenté de décorations appellée "flammes".
Le bois utilisé se présente au départ sous la forme carrée d'environ 3 cm de coté pour le fût, par contre la pièce de frêne utilisé pour la flèche est préalablement passée sur un tour à bois pour lui donner une forme arrondie, proche de sa forme finie.
Une machine spécialement, conçue pour ce travail, découpe le fût, creusant la partie centrale pour conserver 4 branches, alors que la flèche sera évidée sur la partie extérieure pour conserver la partie centrale sous forme d'une croix, les deux parties étant complémentaires mâle-femelle.
La flèche est ensuite passée sur un tour à bois pour la "dégrossir" et lui donner une forme arrondie.
Les deux parties sont alors assemblées, puis collées. La qualité de cet assemblage est fondamentale pour donner l'impression que les deux morceaux de bois ne font qu'un : si celui-ci n'est pas parfait, la qualité de jeu s'en ressentira fortement.
Si on prévoit de mettre une ou plusieurs flammes, on coupe en diagonale un morceau du fût, on colle un fin morceau de bois de la couleur souhaitée (pour obtenir plusieurs flammes de couleurs différentes il suffit de coller plusieurs épaisseurs de bois) et on repositionne le morceau du fût découpé. On colle le tout et on met sous presse.
L'opération suivante consiste à supprimer manuellement l'excédent de bois pour donner à l'ensemble du fût une forme arrondie, acceptable pour l'étape suivante : le tournage (voir photo ci dessous).
Reste alors à couper la queue à l'endroit voulu (1/2, 3/4 ou 4/5), assembler le système de jonction mâle dans le fut généralement et femelle dans la flèche, puis vernir l'ensemble.
L'opération ici est asez différente. Le point le plus important est que la queue est en un seul morceau (ce qui donnera d'ailleurs à ces queues une impression de plus grande homogénéité) : on part d'un morceau de frène de la longueur de la queue, on le passe dans le tour pour l'arrondir et on le découpe à la base en deux entailles opposées symétriques.
On vient alors "présenter" de chaque coté les pièces de bois qui formeront une partie du fût : intervient alors la phase de scrapping (cf ci dessous) destinée à contrôler chaque millimètre de cet assemblage afin que l'ajustement soit parfait. L'ensemble est collé et mis sous presse.
Lorsque l'ensemble est sec, on tourne la queue à 90° et on recommence l'opération sur les deux autres cotés : on découpe les deux cotés opposés de façon symétrique et on positionne, comme précédemment deux pièces de bois de la même essence ou d'une essence différente : l'ensemble est collé et mis sous presse, après la phase de scrapping.
Si la queue doit recevoir des flammes on procède de la même façon que précédemment : découpe d'un morceau de bois en diagonale, positionnement du ou des ajouts, mise en place du morceau découpé, puis collage et mise sous presse.
La finition sera intégralement réalisée à la main et nécessite une expertise absolue.
A gauche deux morceaux de palissandre destinés à confectionner le fût de la queue.
On voit clairement au milieu le morceau de frêne (ce qui sera la flêche n'a pas été arrondie, elle est restée dans sa forme carrée originale) sur lequel on vient coller les deux morceaux de palissandre.
L'ensemble est découpé de nouveau (photo de droite) pour venir coller deux autres morceaux de palissandre : la partie frêne est comme prise en sandwich.
On voit alors clairement ici que la queue de billard est réalisée en un seul morceau, ce qui lui donnera une meilleure réponse.
A la recherche de la perfection !
L'assemblage par collage de plusieurs bois d'essences différentes nécessite une adaptation parfaite : quelque soit la qualité de la découpe réalisée par la machine, il est nécessaire de contrôler l'ajustement : c'est la phase de scrapping.
Cette étape est manuelle et nécessite un savoir faire et un coup d'oeil d'expert. Les deux parties de bois composant la flèche (ici frêne et palissandre) doivent s'adapter parfaitement l'une à l'autre : le plus petit défaut aussi minime soit il devra être détecté et rectifié à l'aide d'une sorte de grattoir : travail artisanal de très haute précision.
Ici Steeve de chez Cue Craft à l'oeuvre.
Moment important de la fabrication d'une queue de billard, car ici tout doit être contrôlé au dizième de millimètre : la queue doit être pafaitement ronde, la diminution du diamêtre du fût vers la flèche doit être régulière, la queue doit être parfaitement rectiligne, l'assemblage entre les deux parties fût-flèche ne doit présenter aucune aspérité : un vrai travail d'orfèvre.
Ici la machine utilisée par Cue Craft : secret de fabrication oblige, elle a été dessinée et créée spécialement pour cette société.
Les flammes sont réalisées avec des bois très colorés, qui peuvent être soit des bois peints, pour les queues premiers prix, soit des bois exotiques, donnant quelquefois une valeur très importante à la queue due à la rareté des essences utilisées : bois de tuya, snakewood, ou encore bois de tulipe.
Ces flammes peuvent être très discrètes, lorsqu'elles sont en bois peints, mais peuvent aussi occuper une place importante sur le fût afin de mieux mettre en valeur cet élément de décoration. (cf photo ci dessous)
Il est très facile de reconnaître une queue fabriquée à la machine d'une queue ayant été faite à la main. Il suffit de regarder la jonction des deux bois (Supposons que nous ayons un fût en ébène) :
Si les pointes d'ébène sont très pointues et la base de la découpe du frène en contact avec le fût fait 1 à 2 mm, alors la queue est fabriquée à la machine.
Si les pointes d'ébène sont arrondies et la fin de zone de contact du frène est pointue, alors la queue a été montée à la main. (Photo du bas).
La quantité de travail nécessaire pour ces deux types de queues varie du simple au double voire au triple : ce qui explique que les prix varient souvent dans la même proportion !
Comment est fabriquée une queue de billard ? Retrouvez cette fois ci en vidéo les différentes étapes de la fabrication d'une queue de billard !
