Best Of 2015-2016
Best Of 2015-2016.
Il est de coutume, au moment de partir pour des vacances sans doute bien méritées, de faire un point sur ce qui s’est passé d’important au cours de la saison qui se termine.
Il n’est pas question évidemment de reprendre tout telement cette année a été riche en évènement de toutes sortes.
Nous allons reprende uniquement les 3 moments qui, à notre avis, sont les implus improtants.
C. Lambert, vice Champion du Monde.
Du 2 au 7 Février 2016 se sont déroulés à Bradford en Angleterre (au Bradford hôtel) les traditionnels Championnats du Monde I.P.A. de Pool Anglais, dans toutes les catégories (simple hommes et femmes, double hommes et femmes). L’occasion pour les meilleurs joueurs du monde de se confronter afin de désigner le meilleur d’entre eux. La France était bien évidemment représentée par Christophe Lambert, N° 20 mondial. Jouant de malchance et victime d’un très mauvais tirage au sort, Christophe s’est arrêté en ¼ finale du simple messieurs, s’inclinant face au joueur numéro un mondial actuel Clint I’Anson.
Il a alors pu se concentrer sur le double avec son co-équipier Roger Dumortier. Réalisant un parcours sans faute, la paire Française s’est retrouvée en finale de ces Championnats du Monde, face à deux redoutables Anglais, dont Gareth Hibbott, Champion du Monde en individuel. Le match se joue au meilleur des 12 manches, avec l’épreuve tant redoutée de la « mort subite » au cas où les 2 équipes se retrouvent à 6-6, épreuve dont les Anglais disent « It’s a brutal short race and always exciting ».
Après un départ fulgurant la paire Française s’est vite retrouvée avec une confortable avance à 6-4, à quelques points seulement du titre mondial. Est-ce la fameuse peur de gagner ? Toujours est-il que les joueurs de la perfide Albion ont gagné les deux manches suivantes, amenant les deux équipes à égalité 6-6, la victoire se jouant alors à l’épreuve de la « mort subite » : à tour de rôle chaque joueur pose la bille noire sur son spot d’origine avec pour objectif de l’empocher directement. A ce moment, si les deux équipes ont, sur le papier, la même probaLa mort subitebilité de gagner, on sait que mentalement l’équipe qui menait et s’est fait remonter, part mentalement avec un important handicap : ils doivent se reconcentrer après avoir touché la coupe du bout des doigts, alors que leur adversaire, revenant de très loin, n’a rien à perdre et se trouve dans une dynamique très positive. La dernière manche est très serrée, aucune faute jusqu’à 8-8. Christophe rate alors l’empochage de la bille noire : le bras du joueur Anglais ne tremble pas : la paire Française est vice-Championne du Monde, les Anglais Gareth Hibbot et Dean Shields devenant Champion du Monde de double.
Un immense Big Up pour Christophe : aucun Français ne s’est jamais hissé à ce niveau : après avoir remporté le British Professional Championship en 2014, il a touché le Graal mondial du bout des doigts cette année : gageons que l’an prochain sera l’année du sacre ultime !
Mark Selby Champion du monde de Snooker.
Ce championnat du Monde nous a réservé de nombreuses surprises. En quart de finale trois joueurs ne faisaient pas partie du top 16. Seul le numéro un mondial, Mark Selby, a su résister : outre Mark Selby, la demi-finale comprenait pour la première fois deux joueurs issus des qualifications : Ding JunHui (n° 17) et Alan Mac Manus (n° 29) et Marco Fu (n° 14). L’élagage a été exceptionnel !
C’est également la première fois que deux joueurs asiatiques se retrouvent en demi-finale.
On est également loin des records de précocité de Stephen Hendry : Marco a 38 ans et Mc Manus 45 ans, le joueur le plus âgé à atteindre une demi-finale depuis Ray Reardon en 1985 ! Mieux vaut tard que jamais !!!
La finale, évènement national en Angleterre se joue en 35 Frames, réparties sur 4 sessions en deux jours : dimanche et lundi, celui-ci étant férié.
Finale logique sur l’ensemble du Championnat. Mark Selby fait honneur à son rang de n° 1 mondial tandis que Ding JunHui est récompensé de sa régularité.
Après un démarrage fulgurant qui a vu Mark Selby mener 6-2 à l’issue de la première session, le jeu s’est équilibré. Mark Selby a su remonter son niveau de jeu quand il le fallait. La logique a été respectée : le numéro 1 mondial devient Champion du Monde pour la seconde fois sur le même score : 18-14.
Ronnie O’Sullivan OBE.
Le troisième évènement marquant est évidemment Ronnie élevé au rang de OBE (Officers of the Order of the British Empire) il y a quelques mois, pour services rendus au sport.
Ronnie O’Sullivan a du prendre un coup sur la tête en apprenant que son nom figurait sur la liste du Nouvel An, lui qui avait dit, il y a quelques années que « ce serait « une honte« pour lui de recevoir cet honneur.«
Bien évidemment cette nomination a fait couler beaucoup d’encre et grincer beaucoup de dents outre Manche. En effet cette distinction est décernée à différentes personnalités en fonction de leur mérite. Lorsqu’il s’agit de sportifs on juge surtout le fair play et la capacité du récipiendaire à montrer l’exemple.
Si Ronnie est forcément un génie du Snooker, avec le nombre de titres et de records qu’il détient, il n’est pas forcément un parangon de bonne conduite : amendes pour une agression, gestes obscènes, problème de boisson, de drogue, dépression etc.
Cette relation très compliquée d’amour-haine avec son sport nous a donné de grands moments dans l’histoire du Snooker : critiques des arbitres, refus de finir un mattch car la prime est trop sfaible, non respect du dress code du snooker, non respect des règles de jeu etc.
Son ainé Steve Davis est également OBE et le mérite amplement. Son principal rival, 7 fois Champion du Monde, et pour lequel on ne déplore aucune frasque dans les journaux à scandale ni devant la table de Snooker, Stephen Hendry, n’est que MBE !
Pas certain que l’exemple soit du bon coté !